1968 à 1970
1968 Février : le périmètre des transports urbain est étendu jusqu'au quartier du Roquet à Ploufragan.
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Mars : Le plan de réorganisation visant à réduire les dépenses est mis au point. Il vise à assurer la desserte de nouveaux quartiers de la ville comme la ZUP (zone à urbaniser en priorité) du Plateau Central, à améliorer celle des zones à fortes densités de population et à diminuer le coût des transports pour les petits parcours.
De plus, de nouvelles mesures concernant le prix des tickets destinées notamment à attirer une nouvelle clientèle sont adoptées.
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Avril : mise en service des mesures de réorganisation.
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Constitution du réseau le 1er Avril 1968 :
Plan du réseau en 1968
Plan de situation du Champ de Mars
Horaires des lignes
Etat du Parc en 1968
R 2168 : 3 véhicules
R 4230 : 2 véhicules
R 4231 : 3 véhicules
SC 6 : 10 véhicules
Total : 18 véhicules
Juin 1968 Trois mois après la mise en place de la réorganisation du réseau, malgré le contact permanent de la ville avec la direction des TUB et malgré d'ultimes efforts, la CFT ne parvient pas à redresser la situation. Elle adresse le 28 Juin 1968 une lettre au Maire, annonçant la cession de leur activité à dater du 30 Juin 1968.
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La ville et la CFT décide ainsi, d'un commun accord, de résilier le contrat de concession d'exploitation des TUB, qui les liait depuis le 15 avril 1957.
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C'est la fin d'une époque de 19 ans de Transports et d'exploitation avec l'ère CFT : 1949 - 1968
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Suite à cet évènement, la Municipalité, soucieuse de maintenir à Saint-Brieuc un service de transports urbains, engage alors des pourparlers avec des société spécialisées.
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En attendant, conformément au protocole d'accord de 1968, la CFT est tenu d'assurer le service durant une période transitoire pour permettre à la vile de trouver une société pouvant reprendre l'exploitation.
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Des discussions sont engagés avec M. QUEMENER, directeur de la Compagnie Armoricaine des Transports à Saint-Brieuc afin que soit confiée à cette compagnie l'exploitation de ce service public.
La CAT était d'ailleurs sans doute la mieux placée pour prendre le relais de la Compagnie Française de Transports puisque son siège est à Saint-Brieuc et que son directeur connaît bien la ville.
C'est d'autre part, une opération intéressante pour la ville car la CAT assure les transports urbains à ses risques et périls, sans subventions de la ville. De plus, la CAT possède ses propres hangars et ses garages. La ville peut donc récupérer les locaux rue Evariste Gallois.
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Les négociations aboutissent à un accord. L'exploitation est confié à la CAT (groupe Verney) dès l'été 1968.
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Le reclassement de l'ancien personnel des TUB s'est posé. Certains agents ont été embauché à la CAT tandis que d'autre ont été reclassés par les services de la ville.
Le réseau est réorganisé et la tarification est revue :
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